L’affaire d’Ali Mecili sans suite

Le 13 avril 2014, vers 14 heures quelques centaines de personnes fleurs a la main, ont commencé a se rassembler devant le portail du cimetière du père la chaise a Paris, c’est pour rendre hommage a Ali Mecili.
Avec sa famille, il y avait les amis proche, des journalistes, artistes, des personnalités politique kabyles et françaises.
un jeune osa poser la question « mais qui a été Ali Mecili ? »

Ali Mecili
L’avocat André-Ali Mecili était une figure importante de l’opposition algérienne.
Avocat, ancien membre de l’ALN durant la guerre de Libération, il participa à la création du Front des Forces Socialistes et fut un militant de la liberté et du pluralisme politique.
Mort assassiné le 7 avril 1987, il était depuis longtemps un compagnon de lutte de Hocine Aït Ahmed dont il était aussi un ami très proche.
Assassiné le 7 avril 1987 en sortant de chez lui a paris, deux mois plus tard, la police française arrêtait le tueur, Abdelmalek Amallou, un proxénète sinistrement connu dans le milieu parisien.
Mais, au lieu d’être remis à la justice, il était… réexpédié à Alger. Depuis vingt et un ans, ce crime qui déshonore la 5e République française est resté impuni.
L’assassinat
Pour conclure, il va de soi que cet assassinat porte la signature des services secrets algériens.
Évidemment, ce crime a deux objectifs : priver l’opposition algérienne d’une véritable tête politique et déstabiliser son ami de toujours Hocine Ait Ahmed.
« Avec les outrages que le temps nous inflige impitoyablement, il m’arrive parfois d’oublier des êtres et des moments qui m’avaient paru, un temps, indispensables à ma vie et à notre action collective.
Mais Ali André Mecili est à ce point collé au plus significatif de notre lutte qu’il n’est tout simplement pas possible de l’éviter », déclare Hocine Ait Ahmed à l’occasion du 25e anniversaire de l’assassinat d’Ali Mecili. Cela dit, bien que la blessure soit abyssale, Hocine Ait Ahmed a toujours trouvé les ressources pour honorer le combat de son ami. Enfin, en dépit des blocages tous azimuts, les deux familles d’Ali Mecili, la sienne propre et celle du FFS, ne baisseront pas les bras jusqu’à ce que ce crime ignoble soit élucidé. D’ailleurs, pour continuer à croire au combat démocratique en Algérie, peut-on oublier le sacrifice d’Ali Mecili ? La réponse est évidemment non.
Ce qui intrigue, est cette incroyable complicité des gouvernements occidentaux sur laquelle le régime a toujours pu compter pour commettre ses forfaitures : Khider, Krim, Mecili, Cheikh Sahraoui… Les exécutants ont toujours pu regagner Alger sans le moindre problème.
c’est ainsi que chaque année depuis 1988 ces amis se recceuillent sur sa tombe au cimetiere « pere la chaise » à Paris.
Par : Mokrane NEDDAF
En vidéo : Ali Mecili
https://youtu.be/LbqekNuYCL0