Kahina ou Dihya la reine guerrière berbère des Aurès

Kahina. Amphitheatre dEl Jem
Kahina. Amphitheatre dEl Jem

Kahina (signifiant « prêtresse » en hébreu et sorcière en arabe), de son vrai nom Dihya ou Damya (en tifinagh : ), est une reine guerrière berbère zénète des Aurès qui combattit les Omeyyades lors de l’expansion islamique en Afrique du Nord au VIIe siècle.

Plusieurs femmes ont écrit des romans sur la Kahina au XXe siècle et plusieurs penseurs disent que c’est une des premières féministes bien avant le Moyen Âge et une des premières reines guerrières de l’Histoire. De nombreux auteurs la considèrent comme juive, d’autres comme chrétienne.

Étymologie

Pour les Berbères des Aurès, elle s’appelait Dyhia Tadmut qui veut dire la belle gazelle en tamazight. D’autres Chaouis disent Damya, qui vient du verbe edmy en tamazight, qui signifie devineresse. Les écrivains en langue arabe au Moyen Âge rapportent le nom de Dihya et le surnom de Kahina à l’exemple d’Ibn Khaldoun. La majorité des écrits sur cette femme reprennent son surnom Kahina dans les récits historiques ou littéraires.

Le surnom Kahina a plusieurs significations en arabe, en hébreu ou en grec. En arabe, Kahina désigne une devineresse ou une sorcière, ce qui est péjoratif pour certaines interprétations. En grec, Kahina est tiré de Karina qui signifie être pure. En hébreu le mot est proche de Cohen qui a un sens de prêtre. (En français, les noms Catherine et Corinne ont le sens d' »être pur »). La présence de deux des six anciennes nécropoles réservées aux Cohanim en Afrique du Nord qui se trouvaient à Biskra et à Bône pourrait être reliée à la famille de la Kahina.

Dans la région des Aurès, les chaouis l’appellent Yemma El Kahina (maman Kahina) et plusieurs chansons lui sont dédiées dans le terroir chaouis, soit en arabe soit en chaouis. Le groupe le plus connu de la ville de Batna et en Algérie portait le nom de El Kahina dans les années 1980.

Histoire de Kahina

La conquête de l’Afrique du Nord est décidée par le chef de la dynastie omeyade, Muawiya Ier. À l’aube de l’invasion, l’unité politique et administrative de la Berbérie orientale et centrale (les Aurès, actuellement à l’est de l’Algérie et à l’ouest de la Tunisie) était en grande partie réalisée par Kusayla, chef de la résistance à la Conquête musulmane du Maghreb (règne de 660 à 686). Kusayla, converti à l’islam, entre en conflit avec Oqba Ibn Nafi Al Fihri, général de l’armée des Omeyades.

À son décès en 686, Dihya prend la tête de la résistance. Elle était issue de la tribu des Djerawa, une tribu berbère zénète de Numidie, selon les chroniqueurs en langue arabe au Moyen Âge. Fille unique, elle aurait été élue ou nommée par sa tribu après la mort de son pèr. Dihya procéda à l’appel de nombreuses tribus de l’Afrique du Nord orientale et du Sud pour déclencher la guerre contre les Omeyades.

Elle défait par deux fois la grande armée des Omeyyades grâce à l’apport des cavaliers des Banou Ifren.

Elle règne sur tout l’Ifriqiya pendant cinq ans. Vaincue en 693 par Hassan Ibn en N’uman dans la dernière bataille contre les Omeyyades, elle se réfugie dans l’Amphithéâtre d’El Jem. Elle est enfin faite prisonnière, puis décapitée au lieudit Bir El Kahina. Les chefs de l’armée Omeyades envoient sa tête en trophée au calife Abd al-Malik en Syrie.

Dihya sera la seule femme de l’histoire à combattre l’empire omeyyade. Les Omeyyades demandent aux Zénètes de leur fournir douze mille combattants pour la conquête de l’Andalousie comme condition à la cessation de la guerre.

L’intervention de Musa ben Nusayr règle le problème avec les Berbères en nommant Tariq ibn Ziyad à la tête de l’armée zénète et des autres Berbères. Son fils devient gouverneur de la région des Aurès et par la suite sa tribu aura un pouvoir lors[Quoi ?] des Zirides dans les Aurès.

Une statue à l’effigie de la Kahina a été élevée à Khenchela en Algérie en 2003.

 Récits médiévaux

Selon l’historien Ibn Khaldoun, à la veille de la conquête musulmane du Maghreb, plusieurs tribus berbères pratiquaient le judaïsme.

Kahina était réputée user de pouvoirs magiques : « Hassan accorda au fils de la Khahina le commandement en chef des Djerawa et le gouvernement du mont Awres, il faut savoir que d’après les conseils de cette femme, conseil dictée par les connaissances surnaturelles que ses démons familiers lui avaient enseignée, ses deux fils s’étaient rendus aux Arabes avant la dernière bataille ».

Parmi les tribus berbères, Ibn Khaldoun distinguait :

les Djeraoua (ou Djerawa), tribus qui habitaient les Aurès et auxquelles appartenait Kahina ;

les Nefousas (ou Nefzaouas), des Berbères de l’Ifriqiya ;

les Fendelaoua, les Medîouna, les Behloula, les Ghiata et les Fazaz, Berbères du Maghreb-el-aqsa (nom arabe correspondant au Maroc).

Parmi ces tribus originaires de l’actuelle Tunisie (ancienne Ifriqiya), des Aurès (actuelle Algérie) et de l’actuel Maroc, la tribu des Djerawa est une des plus puissantes de la confédération des Zénètes.

Mais, selon Gabriel Camps, les deux tribus berbères citées, Djerawa et Nefzaouas, étaient de confession chrétienne avant l’arrivée de l’Islam.

Dihya commande la tribu des Djerawas pendant soixante-cinq ans. Ad Darisi prétend qu’elle a vécu cent vingt-sept ans et a gouverné l’Ifriqiya pendant cinq ans. Dihya ordonne la mort du général omeyade Oqba Ibn Nafi Al Fihri. Les Berbères Tahuda exécutent cet ordre, ce qui déclenche la guerre entre les Berbères et les Omeyades.

La tribu berbère des Banou Ifren Zénète est la première à défendre les territoires au côté de la Kahina. Alors, Dihya sort triomphante de cette guerre.

Hassan Ibn en N’uman demande alors les renforts musulmans. En 693, l’armée consolidée d’Hassan écrase les troupes berbères commandées par Dihya.

Par la suite, les Zénètes sont invités à former une armée sous le commandement de Tariq ibn Ziyad pour conquérir l’Andalousie. Le fils de la Kahina obtient la gouvernance des Aurès.

 Parcours

Alors que les musulmans ont déjà conquis un vaste territoire ils butent sur la résistance des Byzantins (chrétiens), implantés essentiellement sur les côtes et en particulier à Carthage et Septum, mais aussi celle des Berbères.

Les troupes musulmanes dirigées par Hassan Ibn Numan cherchaient à s’emparer de Carthage pour posséder l’Ifriqiya et se frayer un chemin vers l’Ouest. Le roi Kusayla, les Carthaginois et Dihya se liguèrent pour empêcher ce passage. Carthage finit par tomber aux mains des troupes musulmanes en 695 et Hassan Ibn Numan se fait nommer gouverneur d’Ifriqiya. L’empereur Leonitos récupère Carthage pour trois ans. La seule résistance qui demeurait alors était celle de Dihya. Hassan demandera les renforts musulmans. En 693, après le renforcement des troupes musulmanes, Hassan écrasera les troupes berbères commandées par Dihya.

À la première bataille, Dihya remporte une victoire sur les troupes d’Ibn Numan à Miskiana (entre Tebessa et Ain Beïda, dans la région constantinoise de l’actuelle Algérie). Dans la vallée déserte et asséchée, Dihya dissimule son armée pendant la nuit, en partie dans la montagne, en partie dernière, sa cavalerie et ses troupeaux de chameaux, pour prendre en embuscade les troupes d’Ibn Numan. Lorsque les Arabes attaquent, ils sont accueillis par une pluie de flèches tirées entre les jambes des chameaux des Berbères. Les Arabes écrasés, les Aurésiens les poursuivent jusqu’à Gabès. Cette prestigieuse victoire, appelée aussi « bataille des chameaux », leur permet de repousser les troupes du calife jusqu’en Tripolitaine.

Ibn Numan est à nouveau battu par Dihya en 695 près de Tabarqa.

En 699, Ibn Numan reporte ses efforts sur Carthage, qu’il reprend, avec la maîtrise des mers et du bassin occidental de la Méditerranée. Il demande alors un supplément d’hommes au calife Ibn Marwan pour s’attaquer aux Aurès qui constituent un ultime bastion. Sachant sa défaite imminente, Dihya fait pratiquer la politique de la terre brûlée pour dissuader l’envahisseur de s’approprier les terres, s’aliénant par là une partie de son peuple : citadins berbères sédentaires, nomades des campagnes.

Dihya s’engage une dernière fois dans la bataille en 702 à Tabarqa. La défaite de ses troupes est en partie due à la trahison de Khalid, jeune Arabe que la reine avait épargné et adopté selon la coutume de l’anaïa (protection) en vigueur chez les anciens Berbères.

Constatant que tout est perdu, Dyhia envoie ses deux fils, Ifran et Yezdia, auprès d’Hassan. Elle continua de combattre, mais, trahie, elle est capturée. Puis, elle aurait été décapitée dans les environs d’El-Djem et sa tête remise au calife. Suite à cette victoire, Hassan réclame aux Berbères 12 000 cavaliers, dont il confie le commandement aux deux fils de Dyhia, auxquels il attribue aussi le gouvernement du mont Aurès.

Divergences historiques

Le rôle joué par Dihya a constitué un enjeu considérable pour ses commentateurs. Les sources que nous avons sur Dihya, symbole de la résistance à l’expansion musulmane, proviennent en grande partie des historiens musulmans. C’est donc pour certains d’entre eux, sur des arrière-pensées et vues politiques que sont fondées leurs affirmations. Cela est d’autant plus difficile à vérifier que les sources diverses sont rares.

Religion

La question de la religion (dyhia) de Yemma al Kahina (notre mère Kahina) a été traitée par plusieurs historiens du Moyen Âge ou contemporain. Plusieurs hypothèses ont été émises, selon lesquelles elle aurait été monothéiste, animiste ou autre.

Selon l’historien Gabriel Camps, spécialiste du Maghreb, les tribus zénètes n’étaient pas juives, mais bien chrétiennes. Toutefois, pour Paul Sebag « c’est aller à l’encontre des textes, difficilement récusables » qui donnent la Kahina pour juive, et membre d’une tribu berbère judaïsée.

Ibn Khaldoun ne cite nullement la religion de Dihya et réfute les thèses selon lesquelles les Zénètes descendent de Goliath (en arabe Djallut). En citant ses sources, il approuve la version d’Ibn Hazm, qui lui semble la plus logique. Selon celle-ci, Dihya descend des Zénètes et a comme ancêtre Medghassen. Ibn Khaldoun ajoute, en citant les propos des Zénètes, qu’ils avaient un prophète du nom de Moussa Ibn Salih.

Cependant, au moment de l’époque romaine et byzantine, certains Zénètes étaient chrétiens. Certains (comme Gabriel Camps, dans son livre (Berbères – Aux marges de l’histoire) pensent que Dihya était chrétienne, parce qu’elle était la fille de Matya lui-même fils de Tifan. Ces noms seraient les déformations de Matthieu (comme l’Apôtre) et Théophane (repris par de nombreux saints chrétiens). Le christianisme était en outre largement répandu, une grande partie des populations berbères du nord ayant été christianisées sous l’Empire romain.

Les Zénètes et le reste des Berbères (plusieurs tribus non Zénètes comme les Houaras ou les Awraba) ont fait partie des troupes de la Kahina qui ont combattu les musulmans. Ibn Khaldoun nomme pour source Hani b. Bakur Ad Darisi. Celui-ci donne les renseignements sur la vie de Dihya, affirmant notamment qu’elle avait des démons qui lui dictaient des prédictions.

La Kahina était considérée comme sorcière ou possédée.

Selon l’historien et géographe français Émile-Félix Gautier : « Les Djeraouas ne sont plus des chrétiens comme les Aurébas, mais bien des juifs ». Strabon avait déjà témoigné à l’époque romaine que les juifs étaient nombreux en Afrique du Nord. Selon, certains y étaient venus librement au fil des siècles avec les Phéniciens, dès le temps des Carthaginois, tandis que d’autres y avaient été déportés par Trajan, après avoir tenu tête en Cyrénaïque aux légions romaines. Ainsi avaient-ils participé à la conversion de nombreuses tribus berbères.

D’autres laissent entendre que Dihya aurait pu être animiste, sans pouvoir pour autant préciser de quel culte il s’agirait, les Berbères ayant été païens avant l’arrivée du christianisme. La signification prêtresse et être pure du nom Kahina correspondrait ainsi à une tradition animiste d’Afrique du Nord, selon laquelle les prêtresses subissaient un rituel de purification. (La reine touareg Tin Hinan, que l’on supposait, de la même manière, chrétienne, était sans doute animiste, comme le laisse penser son tombeau récemment découvert.

Selon certains historiens, elle aurait été juive, issue de la tribu des Djerawa. Selon les dernières recherches[citation nécessaire] effectuées notamment à l’université de Cambridge autour des manuscrits découverts à la Guenizah du Caire (découverts au début du XXe siècle et analysés depuis l’an 2000), le père de la reine Kahina s’appelait Maatia, dérivatif de Mattathias, nom du prêtre juif, père de Judas Macchabée, qui avait expulsé les Séleucides de Judée en -165.

Politique de la terre brûlée

L’historiographie a également mis l’accent sur la politique de la terre brûlée qui aurait été pratiquée sous la Kahina, d’après Ibn Khaldoun[réf. nécessaire], E.F Gautier, Ibn El Athir et Le Bayan, ce qui aurait motivé le mécontentement des cultivateurs de la côte. Cette version est contestée par certains selon lesquels, il se serait agi, pour les historiens musulmans, de discréditer la reine berbère hostile à l’expansion musulmane : des villes et des villages auraient certes effectivement été brûlés, mais cela s’expliquerait non par l’invasion arabe, mais par le fait que l’Afrique du Nord, depuis la chute de l’Empire romain d’Occident, était le théâtre d’affrontements entre Byzantins et autochtones, voire entre Berbères nomades et sédentaires.

Archéologie

En Algérie, dans la région des Aurès, aucune étude sérieuse n’a été entreprise à ce jour. Mais depuis 2006, les autorités algériennes affirment entreprendre des recherches.

En Tunisie, le seul endroit qui témoigne de l’existence de la Kahina est l’amphithéâtre d’El Djem.

La ville antique de Baghaï (dans la wilaya de Khenchela), où est supposé se trouver le château de la Kahina (si elle a habité un palais, ce que ne démontre aucune étude archéologique), pourtant classée monument du patrimoine national, est en péril, ce que déplorent les spécialistes algériens sur place.

Postérité

Une seule statue a été construite au Maghreb à la mémoire de la Kahina : à l’initiative de l’association « Aurès El Kahina » elle fut érigée au centre-ville de Baghai, inaugurée en 2003 par le président de la République Abdelaziz Bouteflika lors de sa visite dans la wilaya. La statue est faite en acier Corten est sculptée par l’artiste Ali Boukhalfa qui s’est inspiré des anciennes pièces de monnaie à l’effigie de la reine.

Tradition orale

Entre l’antique Thevest romaine (aujourd’hui Tebessa) et l’agglomération de Bir El Ater se trouve un puits appelé « Bir el kahina » (le puits de la kahina), en référence ou en souvenir du lieu où elle aurait été tuée. À Baghaï, petit village à une vingtaine de kilomètres de Khenchela, les habitants désignent certaines ruines anciennes comme les ruines du « palais de la Kahina ».

Le nom de la rivière Meskian, où Kahina remporta sa première victoire contre le général Ibn Numan, ainsi que celui du village de Meskiana qu’elle traverse, viendrait des mots berbères « Mis n Kahina » qui signifie « les fils de Kahina ».

Certains Berbères chaouis des Aurès disent qu’ils ont le « nez de la Kahina », un nez particulier d’une grande beauté, un peu comme celui de Cléopâtre. Le nez dont il est question veut dire le Khanchouch, c’est-à-dire la fierté.

Dans toute la région des Aurès, le nom Diyya est assez courant chez les chaouis. Aussi, le personnage historique de Dihya est devenu de nos jours un symbole, aux côtés de Massinissa et de Jugurtha, etc.

La tradition orale des chaouis ne donne pas beaucoup de renseignements précis sur tout le parcours historique de la Kahina. Mais elle reste la reine des chaouis.

Portrait dans la littérature moderne

Plusieurs femmes ont évoqué la Kahina, comme Gisèle Halimi dans son livre La Kahina ou Baya Jurquet-Bouhoune dans son livre Femmes Algériennes : de la Kahina au Code de la Famille, où elle dénonce le code de la famille adopté le 9 juin 1984 en Algérie.

Gisèle Halimi a déclaré pour sa part :

« J’ai voulu clore ce cycle par la Kahina. Dans son contexte historique, je l’ai fait vivre, aimer, guerroyer, mourir. Comme mon père, Édouard le Magnifique, l’aurait peut-être imaginée. La Kahina était-elle son ancêtre ? Peut-être. L’ai-je aimée en la faisant revivre. Oui. Passionnément. »

Dans la littérature algérienne contemporaine, Kahina est évoquée dans les œuvres de Kateb Yacine ainsi que beaucoup d’autres écrivains.

« L’originalité de Kateb, suivant l’essayiste, est d’avoir fait de Kahina une païenne au sens non idolâtre ou polythéiste, mais dont le paganisme s’apparente à un matérialisme moderne. Dans la «femme sauvage» Kateb présente la Kahina comme une adoratrice de la terre, seule divinité qu’elle reconnaisse. Cette passion pour la terre est synonyme de patriotisme. (p. 108). Kahina prend alors l’image de “la vierge aux abois” nommée la “Numidie”, abandonnée mourante par “Jugurtha”, comme l’évoque Rachid dans son roman Nedjma en se disant : « Et c’est moi, Rachid, nomade en résidence forcée, d’entrevoir l’irrésistible forme de la vierge aux abois (Kahina), mon sang et mon pays; à moi de voir grandir sous son premier nom arabe la Numidie que Jugurtha laissa pour morte. » (p. 41).

Mohammed Khaïr-Eddine :

« Khaïr-Eddine, selon Zemmouri, évoque Kahina dans ses textes comme une ancêtre emblématique (…). Dans Agadir le héros reconnaît comme divinité la «Déesse Sudique rutilante» qui semble désigner à la fois Kahina et la terre du sud (…). L’histoire devient alors mythe. Mais alors que Farès et Kateb exaltent et célèbrent en elle la femme qui symbolise la résistance aux envahisseurs arabomusulmans, Khaïr-Eddine, lui, préfère voir en elle le symbole de la révolte (contre l’ordre établi). » – Op.cit., p. 106. Dans ce même roman, Kahina proclame: “ Je suis Kahina La Berbère. Les roumis m’appellent la Reine Serpent de Barbarie. Mais je suis communiste (p. 57). »

 

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